Chaque année, entre le 2 octobre et le 7 novembre, la Terre entre dans ce qu'il est convenu d'appeler un essaim météoritique. Il s'agit en fait de poussières cosmiques issues de roches et de glace laissées par la comète de Halley lors de son passage autour du Soleil. Au contact de l'atmosphère terrestre, elles s'enflamment et forment des étoiles filantes. Comme ces dernières apparaissent dans une zone du ciel où se trouve la constellation d'Orion, il est convenu de les appeler Orionides. La nuit du 20 au 21 octobre, nous atteindrons le pic de fréquence de ces étoiles filantes qui, par temps clair, seront au nombre d'une vingtaine par heure. Sur le plan symbolique et astrologique, Orion, constellation dont semblent issus ces Orionides, est riche d'enseignements. Tout d'abord, selon la mythologie grecque, Orion était un chasseur qui se vantait de pouvoir tuer n'importe quel animal, mais qui, en définitive, fut tué par le Scorpion, petit animal s'il en est, au dard venimeux. Nous pourrions ici y voir une métaphore de l'humanité se proclamant maîtresse de la création toute entière et qui, depuis quelques mois maintenant, se voit menacée par un virus redoutable par son action, mais insignifiant par sa taille. Ce passage de la Terre dans l'essaim des Orionides devrait nous appeler à plus d'humilité et de symbiose avec la Nature dont nous faisons partie. N'oublions pas que chez les Égyptiens, Orion était le sarcophage d'Osiris dieu qui gouvernait les mondes de l'au-delà et assistait à la pesée des âmes. Peut-être pouvons-nous considérer que l'humanité dans son ensemble est en train de passer un test, une épreuve qui doit lui permettre, si elle la réussit, de construire le monde de demain, plus écologique, plus respectueux de l'environnement et des autres êtres vivants. Il est clairement question ici de renaissance spirituelle. Souvenons-nous-en alors que nous contemplerons, la nuit tombée, ce merveilleux spectacle et surtout n'oubliez pas de faire un voeu.
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