Neptune rétrograde en Poissons : un bon retour aux sources
Après plus de treize ans en Verseau, Neptune qui fait partie du groupe des planètes lentes, opère dès aujourd'hui une rétrogradation en Poissons, suivi d'un bref retour en Verseau du 5 août au 30 mars 2012. Après quoi, la planète la plus lointaine du système solaire reprendra son bonhomme de chemin en Poissons et ce jusqu'en 2025.
En Poissons, Neptune est, astrologiquement parlant, en son domicile. Cette brève rétrogradation n'est finalement qu'une mise en bouche de quelques semaines avant la ligne droite de plus de douze ans qui suivra.
On ne peut pas dire que Neptune soit à la fête ! Avec Mars et Uranus en Bélier et Pluton en Capricorne, il n'y a pas de quoi se tordre de rire. Ici, Neptune fait figure de voiturette encadrée par des trente-huit tonnes sur une autoroute paralysée par un méga bouchon. L'image, pour peu plaisante qu'elle soit, est pourtant porteuse d'espoirs. Car c'est bien grâce aux coups de boutoir des mastodontes du zodiaque ces dernières semaines – songeons au Printemps arabe et aux révoltes qui agitent le Moyen-Orient – que Neptune peut enfin entrer dans la brèche ouverte et agiter le petit drapeau blanc de la paix.

Neptune et sa belle prise de conscience

Et c'est exactement ce que ne nous sommes sur le point de vivre. Que ce soit à l'échelle mondiale ou dans notre cadre privé, Neptune qui gère le rêve, l'altruisme, l'intuition et tout ce qui concerne l'humanitaire va déclencher en nous une prise de conscience salutaire. Cette conjoncture nous oblige à réfléchir et à nous poser les bonnes questions. Les années fric, les scandales financiers, la perte des valeurs et de la foi (pas forcément religieuse, d'ailleurs), c'est fini. Sous l'éclairage de ce Neptune infiniment bon et charitable, nous n'avons plus envie de plans de carrière égoïstes, de véhicules surdimensionnés, du prêt-à-jeter cancérigène, de ce consumérisme monstrueux qui, loin de créer des emplois, jette encore plus de démunis dans la rue. Nous prenons conscience que nous n'avons qu'une vie et une seule planète pour nous loger. L'art, la culture, l'ouverture sur le monde et l'entraide seront au programme de ces prochaines années. Et si nos gouvernants font la sourde oreille, d'immenses marches pour la paix les feront réagir, à moins qu'ils ne soient remplacés. Ce n'est donc pas un hasard si le calendrier Maya parle de la fin du monde dès octobre 2011. Il ne s'agit pas de l'extinction de notre espèce, il est plutôt question de la fin d'un monde nombriliste, repu d'argent et de clinquant, pour voir émerger un univers où chacun a vraiment sa place.